mercredi 18 juillet 2012

BRETTON WOODS


Plymouth, Stockholm, Bristol, Reading, Hanovre, Calais, Berlin, Manchester, Montpélier, Cambridge, ... les pays de la Nouvelle Angleterre fleurissent de noms de lieux qui nous sont familiers, exprimant une filiation historique évidente ou supposée. Parfois, un même nom définit deux points géographiques  éloignés de quelques pouces dans notre Atlas routier. Mais hier,  sur notre chemin traversant les collines boisées du Maine et du New Hampshire, un nom s'est détaché qui résonne encore dans nos mémoires d'étudiants: Bretton Woods ! Une pensée amusante m'a traversée: "voilà un vrai nom", comme si les autres ne l'étaient pas. Simplement, ce nom existe par lui-même, s'étant issé sur la scène mondiale en  1944. Le contraste entre son poids historique et la façon dont on découvre le lieu est saisissant. Bretton Woods n'apparaît pas sur nos cartes et notre Lonely Planet l'évoque à peine. Une fois repéré, on s'attend à trouver une petite ville, à tout le moins un  village (Potsdam, Genève, Kyoto, Rio, ... n'apparaissent-ils pas comme de gros points noirs sur la carte du Monde? ). Pas de ville, pas de village, mais une route qui se déroule paresseusement dans le fond d'une large vallée des White Mountains et qui, soudainement, sans préavis, ouvre sur le spectacle majestueux du célèbre hôtel planté au pied du Mont Washington.  Dramatic scenery !(ML)

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